Mon amour...

Cela me semble totalement irréaliste...Je te connais depuis quatre ans, et depuis quatre ans mon coeur bat un peu plus vite quand tu es là. Je m'étais fait une raison. Je dissimulais mon trouble. Je ne voulais pas chanceler, j'avais une vie de couple, toi aussi.Je n'étais pas vraiment heureuse. Mais je ne pouvais abandonné l'espoir que les choses s'arrangeraient.Il n'était pas question pour moi de tout remettre en question pour une tocade, ce n'était pas mon genre.

Rien ne s'est arrangé...L'écart s'est creusé, j'ai souffert pas mal. Et puis un jour, les limites ont été dépassés. Ça a été un choc pour moi. Je devais quitter cet homme. Mais pas pour toi ou un autre, pour moi. Pour me sauver, pour reprendre enfin mon souffle...J'allais avoir 27 ans, il étais grand temps de prendre enfin ma vie en main, de me libérer de son emprise, d'être fière de moi, d'assumer mes idées, de retrouver ma famille, mes vraies valeurs celles que j'avais mis de côté quand je l'ai rencontré. Je ne lui reproche pas, j'ai fais des erreurs et aujourd'hui j'en tire les leçons. Du moins, j'essaie! Les torts entre nous sont partagés, nous nous sommes fait piéger à notre propre jeu. Il fallait que cela cesse pour nous deux. La cohabitation était impossible.

J'entends souvent que pour qu'un couple marche, il faut faire des concessions. C'est exact mais ça ne suffit pas toujours. Ils nous manquaient souvent la complicité et toutes les bonnes volontés du monde ne peuvent rien y faire...

Et ce qui m'avait semblé être une tocade en réalité n'est était pas une. Les mois ont passés, les années aussi mais m'ont coeur faisait toujours du vacarme quand tu étais là. Mon ventre se nouait quand tu apparaissait. J'étais électrique quand je savais que tu serai présent à une soirée où j'allais.

Je m'étais fait une raison, mais pas mon coeur, pas mon instinct. Eux n'ont jamais cesser de jouer leur petit air en sourdine...

Tu étais célibataire depuis quelques mois, une histoire qui t'a fais plus de peines que tu ne l'a montré je pense. Tu avais envie de tourner la page et m'avais confier avoir rendez vous avec une fille rencontrée à une soirée. J'ai eu un pincement au coeur mais je ne suis pas une conquérante. Pas question de me battre (facons de parler) contre une autre. J'étais juste une copine pour toi, je devais m'y faire!

Quelques jours plus tard, le 21 juin exactement, fête de la musique, tu devais l'a revoir. J'avais peur de te croiser avec elle. Comme à mon habitude, je faisais bonne figure mais j'avais le coeur serrer au milieu de cette foule joyeuse. Soudain j'entends ton nom, j'ai la chamade. Je me retourne, c'est bien toi...Tu es seul. Elle a annulé...

Nouveau choc, nouvelle évidence. Allai je laisser passer à côté d'un homme comme toi sans rien tenter? Allai je laisser filer un homme que plus je connaissais, plus j'aimais? Allai je bayonner cette petite voix qui me criait " ne le laisse pas partir, surtout pas..."

Prise de conscience...Non, je ne le laisserai pas partir sans qu'il m'est au moins remarquer...La suite tu l'a connais...Je suis heureuse, tellement. Je n'espérais pas autant, mais mon instinct ne se trompais pas. J'ai du mal à réaliser. Je ne pensais pas qu'on pouvait être aussi bien avec quelqu'un...Et je ne pensais pas que tu avais tant de sentiments pour moi. Je t'aime mon amour. C'est un nouveau monde que je découvre, rempli de douceur, de tendresse, de rires et de complicité...Avec nos deux sourires de niais, on a une chance inouïe mon coeur...